Le sandwich est le roi du repas sur le pouce. On peut même dire qu’il a retrouvé ses lettres de noblesse en prenant le cap de l’originalité et de la diversité. Exit le baguette jambon ? Pas forcément, mais on le retrouve moins en restauration collective que dans les autres circuits. Ce secteur, qui a pris le virage du snacking depuis quelques années pour des prestations alternatives ou complémentaires, est friand de sandwichs, aussi bien chauds que froids. Deux tranches de pain et une garniture, le sandwich pourrait se résumer à ça. Mais ce produit est devenu bien plus complexe, déclinant moult variétés de pains (baguette, complet, céréales, pain de mie, focaccia, pita, bagel…) et 
d’ingrédients. Et comme le reste de la restauration rapide, on observe une montée en gamme, élargissant encore les possibilités… et les prix. Tous circuits confondus, plus de 2 milliards de sandwichs ont été vendus en 2014. Faciles à préparer et à consommer, du moins en apparence, ils peuvent parfois prendre des allures de véritable repas, même s’ils sont souvent emportés, et régulièrement consommés en horaires décalés. La restauration commerciale, adepte des concepts en tous genres, peut inspirer les collectivités. Les convives attendent d’ailleurs de plus en plus de leur restaurant d’entreprise ou universitaire des produits similaires à ce qu’ils trouvent à l’extérieur. Ils sont
